« On va onboarder un junior ASAP en mode agile pour booster la QVCT. »
Vous n’avez rien compris ? Vous n’êtes pas seul.
Bienvenue dans le monde merveilleux des Ressources Humaines, où l’on parle un dialecte étrange mêlant franglais, acronymes, et un soupçon de start-up attitude. Un monde où les phrases se construisent avec autant de lettres majuscules que de bonne volonté. Où un simple projet de recrutement peut donner lieu à une « learning journey », un « feedback loop », et une « phase de design thinking » avant même que le candidat n’ait dit bonjour.
Mais derrière ce jargon parfois abscons, il y a des enjeux bien réels : communication, management, motivation, qualité de vie au travail… Alors faut-il jeter tous ces termes à la poubelle ou apprendre à les traduire pour mieux travailler ensemble ?
Spoiler : chez Human Déclic, on a choisi la deuxième option, évidemment (avec une bonne dose d’humour).

Bienvenue dans le monde merveilleux du RH-glish
C’est un fait : la planète RH a son propre langage. Et ce langage adore l’anglais, surtout quand il s’agit d’enrober les sujets les plus terre-à-terre d’un nuage de modernité stratégique.
On ne recrute plus, on fait de la talent acquisition.
On ne forme plus, on construit des learning journeys.
On ne dit pas « bonne ambiance au bureau », mais positive corporate culture.
Et pour vous donner du feedback ? Attendez-vous à un feedforward en mode full remote.
🤯 Vous suivez toujours ? Bravo, vous êtes officiellement bilingue RH.
Mais pourquoi tant de franglais ?
Parce que dans un monde du travail mondialisé, les anglicismes rassurent. Ils donnent le sentiment d’être dans le coup, d’être à la page, de parler le même langage que son siège à Londres ou que son client à San Francisco.
Mais parfois, on oublie de traduire ce langage. Et c’est là que la confusion peut commencer.
👉 Dans les équipes multiculturelles, cette jungle linguistique peut vite devenir un obstacle à la collaboration efficace. Il ne suffit pas de parler anglais, encore faut-il se comprendre.
➡️ Pour aller plus loin sur ce choc des cultures RH :
RH française vs entreprise étrangère : comment s’y retrouver ?
Acronymes à gogo : le bingo des RH
Dans le monde RH, il n’est pas rare d’assister à une réunion où l’on enchaîne les sigles comme on joue au bingo du management.
➡️ “On a lancé une GEPP pour s’aligner avec la QVCT, en lien avec le CSE et les RPS identifiés via le DUERP.”
— Traduction : c’est grave docteur ?
De quoi donner le tournis à tout collaborateur qui n’a pas un glossaire de survie sous la main.
Quelques grands classiques du jargon RH :
- QVT : qualité de vie au travail
- QVCT : qualité de vie et des conditions de travail (la QVT +)
- CPF : compte personnel de formation
- GEPP : gestion des emplois et des parcours professionnels
(anciennement GPEC gestion prévisionnelle des emplois et des carrières)
- RPS : risques psychosociaux
- PSSM : premiers secours en santé mentale
- DUERP : document unique d’évaluation des risques professionnels
- CSE : comité social et économique
…et ce n’est qu’un échauffement.
👉 Le problème ? À force d’empiler les acronymes, on peut perdre les humains derrière les lettres. On croit gagner du temps, mais on brouille le message.
➡️ Pour retrouver un peu de clarté côté communication managériale :
Communication efficace au travail : spécial managers

Jargon RH : entre effet de mode et vraie complexité
Soyons honnêtes : si le jargon RH pullule, ce n’est pas uniquement pour faire joli. Certains termes sont utiles, précis, voire indispensables pour structurer des démarches complexes comme la gestion des compétences, la prévention des risques, ou encore les transitions professionnelles.
Mais à force d’en faire des incantations réservées aux initiés, ces mots perdent leur sens. Ou pire : ils excluent.
Entre style et substance
- Parler de “feedback loop”, c’est bien. Mais encore faut-il qu’il y ait un vrai dialogue.
- Déployer une GEPP, pourquoi pas. Mais si personne ne comprend le plan d’action, à quoi bon ?
- Organiser un atelier de design thinking ? Top. À condition que ce ne soit pas juste pour “faire startup”.
En RH comme ailleurs, les mots sont là pour créer du lien.
C’est pourquoi chez Human Déclic, on aime un langage compréhensible, vivant et accessible. Pas pour appauvrir les idées, mais pour qu’elles puissent circuler dans toute l’entreprise. Et que chacun puisse se sentir impliqué.
Revenir à l’essentiel : des RH qui parlent vrai
Alors, faut-il bannir tous les anglicismes et sigles RH ? Non. Mais les utiliser avec intention et clarté, oui.
Parce que derrière chaque QVCT, chaque GEPP ou chaque learning journey, il y a surtout des humains, avec leurs besoins, leurs doutes, leurs talents.
Et que le rôle des RH, ce n’est pas d’impressionner avec du jargon. C’est de créer des ponts, de donner du sens, et de permettre à chacun de s’épanouir dans un cadre lisible.
Chez Human Déclic, on croit à une Direction RH humaine, accessible, plus concrète. Pas besoin d’un glossaire pour prendre rendez-vous avec nous ➡️ Prendre rendez-vous avec Human Déclic
Pas de jargon, juste de vraies conversations.

✅ Conclusion : Et vous, vous parlez couramment RH ?
Le jargon RH, c’est un peu comme le sel : utilisé avec modération, il relève la sauce. Mais à trop forte dose, il finit par masquer le goût.
Alors si vous aussi vous en avez assez de ne rien comprendre en réunion, ou si vous rêvez d’une RH qui parle aussi à celles et ceux qui ne lisent pas LinkedIn tous les matins, c’est peut-être le moment de contacter Human Déclic 😉
Et si on commençait par se reparler simplement ?